La plupart utilise l’ennéagramme au premier niveau : mieux se connaître, mieux comprendre et fonctionner avec ses proches, mieux communiquer. Mais l’ennéagramme a une autre dimension : la transformation de l’Être ou, plus exactement, retrouver l’essence de l’Être, ce que Carl Jung appelle le « Soi », Winicott le « vrai moi » et les psychologues humanistes l’ « essence ». Dans cette démarche, la première étape consiste à découvrir le fonctionnement de sa personnalité en prenant conscience de ses schémas automatiques. Puis, découvrir en quoi l’identification à cette personnalité est limitante. La deuxième étape nous invite à dépasser nos automatismes, nos peurs et nos blocages pour cheminer vers l’essence de « L’Être ».
Comme le spécifie plusieurs auteurs, « L’ennéagramme est apparu comme une boussole facilitant l’auto-observation ». En effet, l’étude de l’ennéagramme nous enseigne que c’est en développant une sorte de témoin ou d’observateur intérieur, qu’on arrive à se voir dans nos « patterns », à identifier notre type de personnalité et éventuellement à détendre nos automatismes qui constituent notre « fausse personnalité » et nous empêchent de donner le meilleur de nous- mêmes.